mardi 29 janvier 2019

LA DISTRO-LAPINOTHEQUE part tout ! police nulle, part !

 Prochaines permanences de La Distro-Lapinothèque:


-Le Samedi 2 février, au Barlok soirée de soutiens au quartier de Exarcheia en Grèce avec les Binamé, Club Durruit, Truella...(liens)
 
-Le jeudi 21 février discution sur "le syndicalisme révolutionnaire"

A la Maison Commune « L’Aurore » (162 Rue du midi, 1000 Bruxelles)! A 18h


- Le 5 mars, à L'Agitée

Voici quelques propositions indécentes pour cet hiver ultra-glacial !


"COMMENT LA NON-VIOLENCE PROTÈGE L’ÉTAT, Essai sur l’inefficacité des mouvements sociaux" de Peter Gelderloos, 242 pages, Éditions Libre – Herblay (95) – Juin 2018
editionslibre.org
Je citerai ci-dessous une partie d'un commentaire trouvé sur la bibliothèque Fahrenheit 451 car il met bien en évidence la problématique du livre dont j'ai ressenti la complexité dans mon propre parcours de lutte. Problématique qui revient d'ailleurs sans cesse au point qu'il m'est devenu très difficile d'en parler dans certain milieux même militants. Peter Gelderloos pose son propos sur des faits historiques et non sur un dogme. Dogme qu'il condamne au sein d'une grande partie de militant.e.s non-violents mais qu'il n'hésite pas non à dénoncer chez certain.e.s activistes  prônant sans concession l'action directe violente. Il soutient une lutte autonome anti-autoritaire ou les divers moyens de luttes se soutiendraient les uns les autres selon les besoins et les circonstances:

"Peter Gelderloos soutient que non seulement « les luttes ayant recours à une diversité de tactiques (dont la lutte armée) peuvent aboutir » mais aussi que des mouvements radicaux anti-autoritaires ont déjà réussi pour un temps à libérer des zones où ils ont instauré des changements sociaux positifs.
En tentant de définir la notion de violence, il démontre l’incohérence de la doctrine non-violente. S’il s’agit de quelque chose qui provoque la douleur ou la peur alors la violence inclut aussi des activités naturelles comme accoucher et manger d’autres êtres vivants pour se nourrir. Elle est dans ce cas inévitable et normale. La définir en fonction d’une dimension morale liée à ses conséquences, implique de considérer la non-violence comme violente lorsqu’elle échoue à mettre fin à un système de violence. Il préconise de tenter de mettre fin aux fondements psychologiques de la violence et de la domination en détruisant les institutions sociales, les corps politiques et les structures économiques mises en place pour les perpétuer. Ceux qui défendent la non-violence prétendent traiter les symptômes tandis que la maladie reste libre de se répandre."(
bibliothequefahrenheit.blogspot.com)

POLAR POLAROIDE
"Là où vont mourir les fleuves" est un polar, écrit par Antonio Lozano, paru en 2014 aux éditions l'Atinoir. Les personnages et l'intrigue sont inventés mais le contexte est réel et cette réalité est minutieusement dépeinte par l'auteur. La narration chorale permet de faire connaissance avec les quatre principaux protagonistes de leur point de vue, chapitre par chapitre au gré de leurs aventures. Tous ont connu l'exil, les voyages épuisants, la clandestinité. Leurs parcours les mènent sur l'île de Gran Canaria, à Las Palmas, où l'intrigue autour du meurtre d'une prostituée tisse entre eux des liens. A travers la fiction qui nous fait dévorer ce polar, les tableaux que nous offre Antonio Lozano des environnements et conditions sociales de ces migrants font de cet ouvrage un témoignage averti sur la dureté des frontières, de l'exil et de l'exploitation des être humains.


"Ce que tout révolutionnaire doit savoir de la répression" de Victor Serge, paru dans les années 70" aux éditions François Maspero et réédité par la couteuse édition Zone (La découvert) en 2009.
Victor Serge apatride, né en Belgique en 1890 de parents réfugiés russes. Dès l'age de 16 ans, il est actif dans les milieux anarchistes, il ira vivre en France et Espagne...En 1919 il rejoint la Russie et participe à la "révolution" notamment en tant que journaliste, traducteur...Les Bolchévicks ouvrent les archives de l'Okhrana (sureté générale du Tsar). Victor Serge dresse une série d'observations et synthétise celles-ci dans deux articles publiés à l'époque et qui traitent de: fichages, surveillances, filatures, écoutes, infiltrations, manipulations et provocations...Alors, malgré le fait que ses propos on été écrits à une telle époque et que les techniques de répressions policières et les technologies ont évolué, les propos n'en restent pas moins d'une actualité brulante. à lire absolument !







vous pouvez écouter l'émission tranche d'Anar ou La Distro-Lapinothèque sévit en deuxième partie: (écoutez l'émission)


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