jeudi 15 décembre 2016

Tierra y Libertad: coupure de route à Neptunia (Uruguay), vendredi 2 décembre 2016, contre une menace d'expulsion des terres occupées par les copains/copines et d'autres habitants!
Suite à des menaces d'expulsions des terres occupées à Neptunia Uruguay , les voisins, voisines, copains, copines ont organisé une coupure de route le vendredi 2 décembre 2016. Pour plus d'informations sur les précédents et le pourquoi du comment on s'intéressent à la question, voir l'onglet "Tierra y libertad" sur ce même blogg:(cliquez ici)

C'est pas la première fois que les occupant/es des terres à Neptunia font face à ces menaces. Mais la pression policière et politique est chaque fois plus grande ! Alors même si sur la question de fond: la propriété privée, ça ne change rien, le fameux gouvernement dit de gauche du "Frente amplio" (Front élargi) durant sa première législature avait modifié la loi d'"Usurpación" qui a fait glisser le délit d'usurpation de propriété privée du droit civil, vers le droit pénal, du coup la répression se paie plus cher. Ce qui signifie en clair de pouvoir être condamà 3 ans de prison pour une occupation de terre ! Alors comme ceux qui occupent les terres le disent si bien:"À qui appartient la terre, le chant des oiseaux, le flux des rivières ou le soufle du vent ? (...) Qui se croit propriétaire des terres, est occupé à voler ce qui n'appartient à personne et qui devrait être pour toutes et tous !".
S'ajoute à ces pressions étatiques, divers tentatives des narcotraficants pour s'installer dans le quartier, de vendre entre autres du crack (dérivé ultra bas de gamme de la coke qui détruit particulièrement la tête), ce qui amène des tensions et des vols entre voisins... tout ceci est réutilisé par l'Etat local, le maire de Salinas,la commune de Canaria, la société immobilière Varela, pour appuyer et justifier une politique réprèssive: présence policière, contrôles, intimidations, divisions entre voisins... 
Malgré cette situation les habitant/es auto-organisés sur une base horizontale continuent sans relâche, à faire face aux promoteurs immobiliers, aux narcotraficants et à l'État, comme ils/elles le disent: 

"s'ils touchent à un de nous, ils touchent à nous tous !

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